Les fichiers ayant un nom sous la forme *.ttb
sont des tables de texte,
et ceux avec des noms de la forme *.tti
sont des sous-tables de texte.
Elles sont utilisées par BRLTTY pour traduire les caractères à l'écran
dans les représentations brailles qui correspondent à l'informatique 8 points.
Au départ, BRLTTY est configuré pour utiliser la table de texte North American Braille Computer Code (NABCC) (code informatique braille nord-américain). En plus de celle-ci par défaut, les alternatives suivantes sont fournies:
Nom | Langue |
auto | sélection automatique basée sur la locale |
ar | Arabe (générique) |
as | Assamese |
awa | Awadhi |
bg | Bulgare |
bh | Bihari |
bn | Bengali |
bo | Tibétin |
bra | Braj |
brf | Format prêt-à-embosser |
(pour voir des fichiers .brf dans un éditeur ou un pager) | |
cs | Tchèque |
cy | Gallois |
da | Danois |
da-1252 | Danois (Svend Thougaard, 18-11-2002) |
da-lt | Danois (LogText) |
de | Allemand |
dra | Dravidian |
el | Grec |
en | Anglais |
en_CA | Anglais (Canada) |
en_GB | Anglais (Royaume-Uni) |
en_US | Anglais (États-Unis) |
en-nabcc | Anglais (code informatique braille nord-amçricain) |
eo | Esperanto |
es | Espagnol |
et | Estonien |
fi | Finnois |
fr | Français |
fr_CA | Français (Canada) |
fr_FR | Français (France) |
fr-2007 | Français (unifié 2007) |
fr-cbifs | Français (Code Braille Informatique Français Standard) |
fr-vs | Français (VisioBraille) |
ga | Irlandais |
gd | Gaélique |
gon | Gondi |
gu | Gujrati |
he | Hébreux |
hi | Hindi |
hr | Croate |
hu | Hongrois |
hy | Arménien |
is | Islandais |
it | Italien |
kha | Khasi |
kn | Kannada |
kok | Konkani |
kru | Kurukh |
lt | Lituanien |
lv | Léton |
mg | Malagasy |
mi | Maori |
ml | Malayalam |
mni | Manipuri |
mr | Marathi |
mt | Maltaiss |
mun | Munda |
mwr | Marwari |
ne | Népalais |
new | Newari |
nl | Autrichien |
nl_BE | Autrichien (Belge) |
nl_NL | Autrichien (Pays-Bas) |
no | Norvégien |
no-generic | Norvégien (avec le support des autres langues) |
no-oup | Norvégien (Offentlig Utvalg for punktskrift) |
nwc | Newari (ancien) |
or | Oriya |
pa | Panjabi |
pi | Pali |
pl | Polonais |
pt | Portuguais |
ro | Roumain |
ru | Russe |
sa | Sanscrit |
sat | Santali |
sd | Sindhi |
se | Sami (du Nord) |
sk | Slovaque |
sl | Slovène |
sv | Suédois |
sv-1989 | Suédois (standard 1989) |
sv-1996 | Suédois (standard 1996) |
sw | Swahili |
ta | Tamoul |
te | Telugu |
tr | Turc |
uk | Ukrainien |
vi | Vietnamien |
Voir l'option -t en ligne de commande, la ligne text-table du fichier de configuration, et l'option de compilation --with-text-table pour des détails concernant la façon d'utiliser et de changer de table de texte.
Une table de texte consiste en une séquence d'instructions, une par ligne,
qui définit comment chaque caractère doit être représenté en braille
Vous devez utiliser l'encodage UTF-8
.
Un blanc (espaces, tabs) tant au début de la ligne qu'aavant et/ou après
l'opérateur d'une instruction, est ignoré.
Les lignes ne contenant que des blancs sont ignorées. Si le premier caractère non blanc d'une ligne est "#", cette ligne est un commentaire et est ignorée.
Les instructions suivantes sont fournies:
char
caractère points # commentaireUtilise l'instruction char
pour spécifier la façon dont un caractère
Unicode sera représenté en braille. Les caractères définis par cette
instruction peuvent également être saisies au clavier braille. Si plusieurs
caractères ont la même représentation braille, vous ne devriez en définir
qu'un avec la ligne char
- vous devriez définir l'autre avec la ligne
glyph
(dont la syntaxe est identique). Si plus d'un caractère ayant la
même représentation braille est défini avec l'instruction char
(ce qui est actuellement possible pour des questions de rétrocompatibilité),
c'est la première qui est sélectionnée.
Le caractère Unicode qui sera défini. Cela peut être:
-
Le caractère Effacement -
Le caractère formfeed -
Le caractère Nouvelle ligne. -
La représentation octale à 3 chiffres d'un caractère. -
Le caractère retour chariot -
Le caractère Espace -
Le caractère Tab horizontal -
La représentation hexadécimale à quatre chiffres d'un caractère. -
La représentation hexadécimale à huit chiffres d'un caractère. -
Le caractère tab vertical -
La représentation hexadécimale à deux chiffres d'un caractère. -
... (la casse du X et des chiffres n'a pas de signification) -
Signe d'un nombre littéral. -
Le nom Unicode d'un caractère (utilisez _ pour l'espace). -
Un antislash littéral.
La représentation braille du caractère Unicode. C'est une séquence d'un
à huit nombres de points. Si la séquence du nombre de points est entourée
de parenthèses, vous pouvez séparer les numéros des points l'un de l'autre
par des blancs. Un numéro de point est un chiffre compris entre 1
-8
tels que définis par la
Standard Braille Dot Numbering Convention (convention
standard de numérotation de points brailles). Le numéro de point spécial 0
est reconnu quand il n'est pas entouré de parenthèses, et il signifie aucun
point; il ne peut être utilisé parallèlement à un autre numéro de point.
Exemples:
char a 1
char b (12)
char c ( 4 1 )
char \\ 12567
char \s 0
char \x20 ()
char \<LATIN_SMALL_LETTER_D> 145
glyph
caractère dots # commentUtilisez l'instruction glyph
pour spécifier la façon dont doit être
représenté en braille un caractère Unicode. Les caractères définis avec
cette instruction peuvent uniquement être affichés. On ne peut pas les
saisir au clavier braille. Voir la ligne char
pour les détails sur
la syntaxe et pour des exemples.
byte
byte points # commentaireUtilisez l'instruction byte
pour spécifier comment un caractère en encodage local
doit être représenté en braille. Il a été retenu pour des raisons de
compatibilité mais ne devrait pas être utilisé.
Les caractères Unicode devraient être définis
(via l'instruction char
) de telle sorte que la table de texte demeure
valide par rapport à l'encodage local.
Le caractère local défini. Il peut être spécifié de la même manière que
l'opérateur caractère de l'instruction char
sauf que les formes
spécifiques à l'Unicode (\u, \U, \<) ne peuvent pas être utilisées.
La représentation braille du caractère local.
Il peut être spécifié de la même manière que
l'opérateur points de l'instruction char
.
include
fichier # commentaireUtilisez l'instruction include
pour inclure le contenu d'une sous-table de
texte. Elle est récursive, ce qui signifie que toute sous-table de texte peut
inclure elle-même une autre sous-table de texte. Prenez soin de vous
assurer de ne pas créer une "inclusion en boucle".
Le fichier à inclure. Cela peut être un chemin relatif ou absolu. Si c'est relatif, il est ancré au répertoire contenant le fichier qui inclut.
Les fichiers aux noms sous la forme *.atb sont des tables d'attributs et ceux
aux noms sous la forme *.ati sont des sous-tables d'attributs. Ils sont
utilisés quand BRLTTY affiche les
attributs de l'écran au lieu du contenu de l'écran (voir la commande
DISPMD).
Chacun des huit points braille représente l'un des huit bits d'attributs
VGA
.
Les tables d'attributs suivantes sont fournies:
La colonne à gauche représente les couleurs de premier plan:
Bleu
Vert
Rouge
Brillant
Bleu
Vert
Rouge
Clignotant
La colonne à gauche représente les couleurs de premier plan:
Bleu
Vert
Rouge
Brillant
Bleu
Vert
Rouge
Clignotant
Le carré supérieur représente les couleurs de premier plan:
Rouge
Vert
Bleu
Brillant
Rouge
Vert
Bleu
Clignotant
Une table d'attributs est une séquence de lignes de commande, avec une
commande par ligne, qui définit comment doit être représenté en braille les
combinaisons des attributs VGA
. Vous devez utiliser un encodage de caractères
UTF-8
.
Les espaces blancs (les vides, tabulations) au début d'une ligne, ou avant
et/ou après l'opérateur d'une ligne de commande, sont ignorés.
Les lignes ne contenant que des espaces sont ignorées.
Si le premier caractère non-blanc d'une ligne est "#" cette ligne est un
commentaire et est ignorée.
Les lignes de commande suivantes sont fournies:
dot
point etat # commentaireUtilisez l'instruction dot
pour spécifier ce que représente un point
particulier.
Le point qui est défini. C'est une seule case allant de
1
à 8
comme défini par la
Convention standard du nombre de points brailles.
Ce que représente le point. Il peut s'agir:
on
D'un point élevé si l'attribut nommé est actif.
off
D'un point enfoncé si l'attribut nommé est inactif.
Les noms des bits des attributs sont:
bleu premier plan
vert premier plan
/
rouge premier plan
/
brillant premier plan
/
fond bleu
fond vert
fond rouge
fond clignotant
Exemples:
dot 1 =fg-red
dot 2 ~bg-blue
include
fichier # commentaireUtilisez la ligne include
pour inclure le contenu d'une sous-table d'attributs.
Il est récursif, ce qui signifie que toute sous-table d'attributs peut
inclure elle-même une autre sous-table d'attributs. Prenez soin de vous
assurer de ne pas créer une "inclusion en boucle".
Le fichier à inclure. Cela peut être un chemin relatif ou absolu. Si c'est relatif, il est ancré au répertoire contenant le fichier qui inclut.
Les fichiers aux noms sous la forme *.ctb
sont des tables de braille abrégé
et ceux aux noms sous la forme *.cti
sont des sous-tables de braille abrégé.
Ils sont utilisés par BRLTTY pour traduire des séquences de caractères à l'écran
en leurs représentations correspondantes en braille abrégé.
BRLTTY présente du braille abrégé si:
Les tables d'abrégé suivantes sont fournies:
Nom | Langue |
auto | sélection automatique basée sur la locale |
af | Afrikaans (abrégé) |
am | Amharic (désabrégé) |
de | Allemand |
de-g0 | Allemand (désabrégé) |
de-g1 | Allemand (abréviations de base) |
de-g2 | Allemand (abrégé) |
de-1998 | Allemand (abrégé - standard 1998) |
de-2015 | Allemand (abrégé - standard 2015) |
en | Anglais |
en_US | Anglais (USA) |
en-ueb-g1 | Anglais (Braille anglais unifié, 1er degré) |
en-ueb-g2 | Anglais (Braille anglais unifié, 2ème degré) |
en-us-g2 | Anglais (USA, 2ème degré) |
es | Espagnol (2ème degré) |
fr | Français |
fr-g1 | Français (désabrégé) |
fr-g2 | Français (abrégé) |
ha | Hausa (abrégé) |
id | Indonésien (abrégé) |
ipa | Alphabet phonétique international |
ja | Japoneais (désabrégé) |
ko | Coréen |
ko-g0 | Coréen (désabrégé) |
ko-g1 | Coréen (1er degré) |
ko-g2 | Coréen (2ème degré) |
lt | Lituanien |
mg | Malagasky (abrégé) |
mun | Munda (abrégé) |
nl | Autrichien (abrégé) |
ny | Chichewa (abrégé) |
pt | Portuguais (2ème degré) |
ru | Russe (1er degré) |
si | Cingalais (désabrégé) |
sw | Swahili (abrégé) |
th | Thaïlandais (abrégé) |
zh_TW | Chinois (Taiwan, désabrégé) |
zu | Zoulou (abrégé) |
Une table de braille abrégé est une séquence de lignes de commande, avec une
commande par ligne, qui définit comment les séquences de caractères vont être
représentées en braille. Vous devez utiliser un encodage de caractères
UTF-8
.
Les espaces blancs (les vides, tabulations) au début d'une ligne, ou avant et/ou après l'opérateur d'une ligne de commande, sont ignorés. Les lignes ne contenant qu'à des espaces sont ignorées. Si le premier caractère non-blanc d'une ligne est "#" cette ligne est un commentaire et est ignorée.
Le format d'une entrée de table de braille abrégé est:
directive opérateur ... [commentaire]
Chaque ligne a un nombre d'opérateurs spécifique.
Tout texte au-delà du dernier opérateur d'une ligne est interprété comme un commentaire.
L'ordre des entrées à l'intérieur de la table de braille abrégé est, en général, selon la
convenance de son/ses mainteneur(s).
Une entrée qui définit une entité, comme class
,
doit précéder toutes les références de cette entité.
Les entrées qui correspondent à des séquences de caractères sont automatiquement réorganisées de la plus longue à la plus courte afin que des correspondances plus longues soient toujours préférées. Si plus d'une entrée correspond à la même séquence de caractères, leur organisation d'origine dans la table est maintenue. Ainsi, la même séquence peut être traduite différemment dans des circonstances différentes.
Le premier opérateur d'une séquence de caractères correspondant à une ligne est la séquence de caractères à laquelle elle doit correspondre. Chaque caractère dans la séquence peut être:
-
Le caractère Effacement -
Le caractère formfeed -
Le caractère Nouvelle ligne. -
La représentation octale à 3 chiffres d'un caractère. -
Le caractère retour chariot -
Le caractère Espace -
Le caractère Tab horizontale -
La représentation hexadécimale à quatre chiffres d'un caractère. -
La représentation hexadécimale à huit chiffres d'un caractère. -
Le caractère tab verticale -
La représentation hexadécimale à deux chiffres d'un caractère. -
... (la casse du X et des chiffres n'a pas de signification) -
Signe d'un nombre littéral. -
Le nom Unicode d'un caractère (utilisez _ pour l'espace). -
Un antislash littéral.
Le second opérateur de ces lignes correspondant à la séquence de caractères
qui en a une est la représentation braille de la séquence.
Chaque cellule braille est spécifiée comme une séquence d'un à huit numéros
de points. Un numéro de point est un chiffre compris entre 1
-8
tels que définis par la
Standard Braille Dot Numbering Convention (convention standard
de numérotation de points brailles). Le numéro de point spécial 0
est reconnu quand il n'est pas entouré de parenthèses, et il signifie aucun
point; il ne peut pas être utilisé parallèlement à un autre numéro de point.
Un opcode est un mot-clé qui dit au traducteur comment interpréter les opérateurs. Les opcodes sont groupés ici par leur fonction.
Ces opérateurs facilitent l'écriture des tables de braille abrégé. Ils n'ont pas d'effet direct sur la traduction de caractère.
include
chemin
Inclut le contenu d'un autre fichier. L'inclusion peut se faire à n'importe quel niveau. Les chemins relatifs sont déterminés par rapport au répertoire du fichier inclu.
locale
locale
Définit la locale pour l'interprétation d'un caractère (minuscule, majuscule, numérique, etc). La locale peut être définie comme:
_
pays][.
charset][@
modifier]La composante langue est requise et devrait être un code de
langue à deux lettres ISO-639
.
La composante pays est facultative et devrait être un code de
pays à deux lettres ISO-3166
.
La composante charset est optionnelle et devrait être le nom
d'une table de caractères, comme ISO-8859-1
.
7-bit ASCII.
Aucune locale.
C
est utilisée.
Ces opcodes définissent les caractères spéciaux qui doivent être insérés dans le texte braille afin de le rendre plus clair.
capsign
points
Le symbole qui met en majuscule une seule lettre.
begcaps
points
Le symbole qui commence un bloc de lettres en majuscule à l'intérieur d'un mot.
endcaps
points
Le symbole qui termine un bloc de lettres en majuscules à l'intérieur d'un mot.
letsign
points
Le symbole qui désigne une lettre ne faisant pas partie du mot.
numsign
points
Le symbole marquant le début d'un nombre.
lastlargesign
points
Traduit les caractères quel que soit l'endroit où ils apparaissent. Supprime les espaces qui les précède si le mot précédent a été marqué par le code "largesign".
Ces opcodes définissent les représentations braille des séquences de caractères. Chacun d'eux définit une entrée à l'intérieur de la table de braille abrégé. Ces entrées peuvent être définies dans n'importe quel ordre, sauf, comme remarqué ci-dessous, lorsqu'elles définissent des représentations alternatives de la même séquence de caractères.
Chacun de ces opcodes a un opérateurs caractères (qui doit être spécifié comme une chaîne), et une condition de configuration dirigeant son utilisation. Le texte est traduit strictement de la gauche vers la droite, caractère par caractère, avec l'entrée la plus acceptable pour chaque position utilisée. S'il y a plus d'une entrée acceptable pour une position donnée, celle ayant la chaîne de caractères la plus longue est utilisée. S'il y a plus d'une entrée acceptable pour la même chaîne de caractères, celle définie le plus au début de la table est utilisée (c'est la seule dépendance de l'ordre).
Beaucoup de ces opcodes ont un opérateur points qui définit la
représentation braille de son opérateur caractères. Il peut
être aussi spécifié comme un signe égal (=
), au quel cas il
signifie l'une des deux choses. Si l'entrée est pour un seul caractère,
cela signifie que la représentation du braille informatique sélectionnée
(voir l'option
-t en ligne de
commande et la ligne
text-table
du fichier de configuration) de ce caractère doit être utilisée. Si
c'est pour une séquence multi-caractères, la représentation par défaut
de chaque caractère (voir
always) dans une séquence doit être utilisée.
Certains termes spéciaux sont utilisés à l'intérieur des descriptions de ces opcodes.
Une séquence maximale d'une ou plusieurs lettres à la suite.
Enfin, voici maintenant la description des opcodes eux-mêmes:
literal
caractères
Traduit ce qui est lié à l'espace et qui contient une séquence de caractères en braille informatique (voir l'option -t en ligne de commande et la ligne text-table du fichier de configuration).
replace
caractères caractères
Remplace la première valeur des caractères, quel que soit l'endroit où ils apparaissent, par la seconde. Les caractères remplacés ne sont pas réinsérés.
always
caractères points
Traduit les caractères quel que soit l'endroit où ils apparaissent. S'il n'y a qu'un caractère, alors, en plus, définit la représentation par défaut de ce caractère.
repeatable
caractères points
Traduit les caractères quel que soit l'endroit où ils apparaissent. Ignore toute répétition immédiate de la même séquence.
largesign
caractères points
Traduit les caractères quel que soit l'endroit où ils apparaissent. Supprime les espaces entre les mots qui se suivent et qui sont gérés par cet opcode.
word
caractères points
Traduit les caractères s'ils forment un mot.
joinword
caractères points
Traduit les caractères s'ils forment un mot. Supprime l'espace suivant si le premier caractère qui le suit est une lettre.
lowword
caractères points
Traduit les caractères s'ils forment un mot lié à un espace.
contraction
caractères
Fait précéder les caractères d'un signe-lettre (voir letsign) s'ils forment un mot.
sufword
caractères points
Traduit les caractères s'ils forment soit un mot, soit s'ils sont au début d'un mot.
prfword
caractères points
Traduit les caractères s'ils forment soit un mot, soit s'ils sont à la fin d'un mot.
begword
caractères points
Traduit les caractères s'ils sont au début d'un mot.
begmidword
caractères points
Traduit les caractères s'ils sont au début ou au milieu d'un mot.
midword
caractères points
Traduit les caractères s'ils sont au milieu d'un mot.
midendword
caractères points
Traduit les caractères s'ils sont au milieu ou à la fin d'un mot.
endword
caractères points
Traduit les caractères s'ils sont à la fin d'un mot.
prepunc
caractères points
Traduit les caractères s'ils font partie de la ponctuation au début d'un mot.
postpunc
caractères points
Traduit les caractères s'ils font partie de la ponctuation à la fin d'un mot.
begnum
caractères points
Traduit les caractères s'ils sont au début d'un nombre.
midnum
caractères points
Traduit les caractères s'ils sont au milieu d'un nombre.
endnum
caractères points
Traduit les caractères s'ils sont à la fin d'un nombre.
Ces opcodes définissent et utilisent des classes de caractères. Une classe de caractères associe un type de caractère à un nom. Le nom se réfère alors à n'importe quel caractère à l'intérieur de la classe. Un caractère peut appartenir à plus d'une classe.
Les classes de caractère suivantes sont automatiquement prédéfinies, basées sur la locale sélectionnée.
Caractères numériques.
Les caractères alphabétiques majuscule ou minuscule. Certaines locales ont des lettres supplémentaires qui ne sont ni en majuscule ni en minuscule.
Les caractères alphabétiques minuscules.
Caractères imprimables qui ne sont ni des espaces ni alphanumériques.
Caractères d'espacement. Dans la locale par défaut, il s'agit de: espace, tabulation horizontale, tabulation verticale, retour chariot, nouvelle ligne, saut de page.
Caractères alphabétiques en majuscules.
Les opcodes qui définissent et utilisent des classes de caractères sont:
class
nom caractères
Définit une nouvelle classe de caractère. L'opérateur caractères doit être spécifié comme une chaîne. Une classe de caractère ne peut pas être utilisée tant qu'elle n'est pas définie.
after
class opcode ...
L'opcode spécifié est assez contraint dans le sens où la séquence de caractères adéquat doit être immédiatement précédée par un caractère appartenant à la classe spécifiée. Si vous utilisez plus d'une fois cet opcode sur la même ligne, l'union des caractères de toute la classe est utilisée.
before
class opcode ...
L'opcode spécifié est assez contraint dans le sens où la séquence de caractères adéquat doit être immédiatement suivie par un caractère appartenant à la classe spécifiée. Si vous utilisez plus d'une fois cet opcode sur la même ligne, l'union des caractères de toute la classe est utilisée.
Les fichiers aux noms ayant la forme *.ktb
sont des tables de touches, et ceux
aux noms ayant la forme *.kti
sont des sous-tables de touches.
Ils sont utilisés par BRLTTY pour associer des combinaisons de touches
de l'afficheur braille et du clavier à des commandes BRLTTY.
Les noms de fichier de table de touches de l'afficheur braille commencent par
brl-
xx-
", où xx représente le
code d'identification de pilote à deux lettres. Le reste
du nom identifie le(s) modèle(s) pour le(s)quel(s) la table de touches est
utilisée.
Les noms de fichier de table de touches du clavier commencent par kbd-
.
Le reste du nom décrit le type de clavier pour lequel a été conçue la table
de touches.
Les tables de touches suivantes sont fournies:
associations pour les claviers braille
associations pour les claviers complets
associations pour la navigation à partir du pavé numérique
associations pour les claviers sans pavé numérique
associations pour les claviers Sun Type 6
Une table de touches consiste en une séquence d'instructions, une par ligne,
qui définit comment les touches et les combinaisons de touches seront interprétées.
Vous devez utiliser l'encodage UTF-8
.
Un blanc (espaces, tabs) tant au début de la ligne qu'aavant et/ou après n'importe quel opérateur,
est ignoré.
Les lignes ne contenant que des blancs sont ignorées. Si le premier caractère non blanc d'une ligne est un nombre ("#"), cette ligne est un commentaire et est ignorée.
L'ordre de résolution de chaque appui de touche/événement qui se produit est le suivant:
Les lignes suivantes sont fournies:
Crée ou met à jour une variable associée au niveau include actuel. La variable est visible aux niveaux include actuel et inférieur, mais pas aux niveaux include supérieurs.
assign
variable [valeur]
Le nom de la variable. Si la variable n'existe pas déjà au niveau include actuel, elle sera créée.
La valeur qui sera associée à la variable. Si on ne la fournit pas, une valeur zéro (null) est affectée.
La séquence d'échappement \{variable} est remplacée par la valeur de la variable nommée dans les accolades. La variable doit être définie au niveau include actuel ou supérieur.
Exemples:
assign nullValue
assign ReturnKey Key1
bind \{ReturnKey} RETURN
Définit la commande qui est BRLTTY est exécutée quand on appuie sur une ou plusieurs combinaisons de touches particulières. L'association est définie dans le contexte actuel.
bind
touches commande
La combinaison de touches à associer.
C'est une séquence d'un ou plusieurs noms de touches séparés par
des signes plus (+
). Le nom de touche à la fin (ou seulement)
peut être éventuellement précédé d'un point d'exclamation
(!
). Vous pouvez appuyer sur les touches dans
n'importe quel ordre sauf si le nom de la touche à la fin est
précédé d'un point d'exclamation, alors on doit appuyer dessus
en dernier.
Le préfixe du point d'exclamation signifie que la commande est
exécutée dès qu'on appuie sur cette touche. S'il n'est pas
utilisé, la commande est exécutée dès qu'on effectue
une des touches.
Le nom d'une commande BRLTTY. Un ou plusieurs modificateurs
peuvent éventuellement être associé au nom de la commande en
utilisant un signe plus (+
) comme séparateur.
+on
, la fonctionnalité est
alors activée.+off
, la fonctionnalité est
alors désactivée.+on
ni +off
, l'état de la fonctionnalité
est activable/désactivable en bascule.+route
, si nécessaire,
le curseur est automatiquement routé afin d'être toujours visible
sur l'afficheur braille.+toleft
,
la plage braille est alors également déplacée au début de cette
ligne.+scaled
, l'ensemble de
touches associé à la commande est interprété comme si c'était une
barre de défilement. Si vous ne le spécifiez pas, il y a une
correspondance une à une entre les touches et les lignes.+0
est supposé.Exemples:
bind Key1 CSRTRK
bind Key1+Key2 CSRTRK+off
bind Key1+Key3 CSRTRK+on
bind Key4 TOP
bind Key5 TOP+route
bind VerticalSensor GOTOLINE+toleft+scaled
bind Key6 CONTEXT+1
Définit des façons alternatives d'interpréter certains événements et/ou combinaisons de touches. Un contexte contient des définitions créées avec les lignes bind, hotkey, map, et superimpose.
context
identificateur [titre]
À l'intérieur du contexte sous-jacent dans lequel doivent être créées les définitions. Cela peut être:
Le contexte par défaut. Si une combinaison de touches n'a pas été définie dans le contexte actuel, c'est alors sa définition dans le contexte par défaut qui sera utilisée. Cela ne s'applique qu'aux définitions créées par la ligne bind.
Ce contexte est utilisé quand on est à l'intérieur du menu des préférences de BRLTTY.
0
et 252
.
Le contexte 0
est une façon alternative de se référer au contexte
par défaut. Vous devriez éviter les numéros de contexte supérieurs car
le numéro le plus élevé autorisé est susceptible de changer sans signalement,
si, par exemple, on ajoute davantage de contextes nommés.
Une description lisible par un humain du contexte. Il peut contenir des espaces et vous devriez utiliser les conventions de mise en majuscules standards. Cet opérande est facultatif. Si on le fournit lors de la sélection d'un contexte ayant déjà un titre, les deux doivent correspondre. Les contextes nommés ont déjà des titres internes attribués.
Les contextes numériques sont créés au départ sans titres.
Un contexte est créé la première fois qu'il est sélectionné.
Il peut être ensuite sélectionné autant de fois que nécessaire.
Toutes les définitions sous-jacentes jusqu'à la prochaine ligne context ou à la fin du niveau include actuel sont créées à l'intérieur du contexte sélectionné.
Le contexte initial du premier niveau de la table de touches est default
.
Le contexte initial d'une sous-table de touches incluse est le contexte qui
a été sélectionné lorsqu'il a été inclu.
Les changements de contexte dans les sous-tables de touches incluses n'affectent pas le contexte de la table de touches qui inclut ou de la sous-table.
Si un contexte a un titre (tous les contextes nommés et les contextes numériques pour lesquels on a fourni l'opérande title), il demeure en place.
Quand un événement de touches entraîne l'activation d'un contexte permanent, ce contexte reste actuel jusqu'à ce qu'un événement de touches subséquent entraîne l'activation d'un contexte permanent différent.
Si un contexte n'a pas de titre (les contextes numériques pour lesquels on n'a pas fourni l'opérande title), il est temporaire.
Quand un événement de touche provoque l'activation d'un contexte temporaire, ce contexte n'est utilisé que pour interpréter le tout prochain événement de touche.
Exemples:
context menu
context 1 Braille Input
context 2
Spécifie si des définitions (voir les lignes bind, hotkey, map, et superimpose) et les remarques (voir la ligne note) sont incluses ou pas dans le texte d'aide de la table de touches.
hide
state
Un de ces mots-clés:
Elles sont exclues.
Elles sont incluses.
L'état spécifié s'applique à toutes les définitions et les notes qui en découlent
jusqu'à la prochaine ligne hide
ou jusqu'à la fin du niveau include actuel.
L'état initial du premier niveau de la table de touches est off
.
L'état initial d'une sous-table de touches incluse est l'état qui a été
sélectionné quand elle a été incluse.
Les changements d'état à l'intérieur des sous-tables de touches incluses n'affectent pas l'état de la table de touche ou de la sous-table qui inclut.
Exemples:
hide on
Associe l'appui ou la survenance d'un événement d'une touche spécifique à deux commandes BRLTTY distinctes.
Les associations sont définies dans le contexte actuel.
hotkey
touche appui effectuer
Le nom de la touche qui sera associée.
Le nom de la commande BRLTTY qui sera exécutée à chaque fois qu'on appuiera sur la touche.
Le nom de la commande BRLTTY qui sera exécutée à chaque fois qu'on effectuera la touche.
On peut coller des modificateurs aux noms de commande.
Voir l'opérande command de la ligne bind pour des détails.
Spécifiez NOOP
si aucune commande ne sera exécutée.
Spécifier NOOP
pour deux commandes désactive la touche dans les faits.
Exemples:
hotkey Key1 CSRVIS+off CSRVIS+on
hotkey Key2 NOOP NOOP
Applique une ligne de la table de touches à la condition que le périphérique ait une touche particulière.
ifkey
touche ligne
Le nom de la touche dont la disponibilité doit être testée.
La ligne de la table de touches qui doit être appliquée sous condition.
Exemples:
ifkey Key1 ifkey Key2 bind Key1+Key2 HOME
Exécute les lignes à l'intérieur d'une sous-table de touches.
Cela est récursif, ce qui signifie que n'importe quelle table de touches peut s'inclure elle-même dans une autre sous-table.
Il faut faire attention à bien s'assurer qu'une "boucle d'inclusion" ne soit pas créée.
include
fichier
La sous-table de touche qui doit être incluse. Il peut s'agir d'un chemin soit relatif soit absolu. S'il est relatif, il est ancré au répertoire contenant la table de touches qui inclut ou la sous-table.
Exemples:
include common.kti
include /chemin/vers/mes/touches.kti
Fait correspondre une touche à une fonction de clavier braille. La correspondance est définie à l'intérieur du contexte actuel.
map
touche fonction
Le nom de la touche qui doit être associée. Vous pouvez associer plus d'une touche à la même fonction de clavier braille.
Le nom de la fonction de clavier braille. Cela peut être un des mots-clés suivants:
Le point braille standard en haut à gauche.
Le point braille standard au milieu à gauche
Le point braille standard en bas à gauche.
Le point braille standard en haut à droite.
Le point braille standard au milieu à droite.
Le point braille standard en bas à droite.
Le point braille informatique en bas à gauche.
Le point braille informatique en bas à droite.
La barre d'espace.
La touche shift.
Si on doit entrer une lettre minuscule, la traduit alors dans son équivalent en majuscule.
La touche contrôle.
La touche alt gauche.
Si une combinaison de touches ne consiste qu'en des touches qui ont été associées à des fonctions du clavier braille, et si ces fonctions, lorsqu'elles sont combinées, constituent une commande de clavier braille valide, la commande est alors exécutée dès que les touches sont utilisées. Une commande de clavier braille valide doit inclure soit n'importe quelle combinaison de points, soit la barre d'espace (mais pas les deux). Si on inclut au moins un point braille, les fonctions du clavier braille spécifiée par les lignes superimpose dans le même contexte sont aussi incluses implicitement.
Exemples:
map Key1 DOT1
Ajoute une explication lisible par un humain au texte d'aide de la table de touches.
Les remarques sont utilisées en général, par exemple, pour décrire la place, les tailles et les formes des touches d'un périphérique.
note
texte
L'explication qui doit être ajoutée. Elle peut contenir des espaces et devrait être grammaticalement correcte.
Chaque remarque comporte exactement une ligne de texte d'explication. Le grand espace est ignoré donc on ne peut spécifier l'indentation.
Il n'y a pas de limite au nombre de remarques que vous pouvez spécifier. Toutes sont regroupées et présentées dans un seul bloc au début du texte d'aide de la table de touches.
Exemples:
note Key1 est la touche ronde tout à gauche de la partie frontale.
Inclut implicitement une fonction de clavier braille à chaque fois qu'une commande de clavier braille d'au moins un point esst exécutée.
L'inclusion implicite est définie dans le contexte actuel.
Vous pouvez spécifier n'importe quel numéro parmi elles.
superimpose
fonction
Le nom de la fonction de clavier braille. Voir l'opérande function de la ligne map pour des détails.
Exemples:
superimpose DOT7
Fournit un résumé lisible par un humain de l'objectif de la table de touches.
title
texte
Un résumé d'une ligne de la raison pour laquelle est utilisée la table de touches. Il peut contenir des espaces et vous devriez utiliser les conventions de mise en majuscules standards.
Le titre d'une table de touches ne peut être spécifié qu'une fois.
Exemples:
title Bindings for Keypad-based Navigation
Par défaut, tous les claviers sont pris en charge. Un sous-paramètre des claviers peut être sélectionné en spécifiant une ou plusieurs des propriétés suivantes (voir l'option -K en ligne de commande et la ligne keyboard-properties du fichier de configuration):
Le type de bus, spécifié en tant que mots-clés parmi ceux suivants:
any
,
ps2
,
usb
,
bluetooth
.
L'identificateur du vendeur, spécifié comme une entier non-signé 16-bit.
L'identificateur du produit, spécifié comme une entier non signé 16 bits.
Les identificateurs du vendeur et du produit peuvent être spécifiés en décimal
(pas de préfixe), octal (préfixé par 0
), ou hexacécimal (préfixé par 0x
).
La spécification de 0
signifie que cela correspond à toute valeur (comme si
la propriété n'était pas spécifiée).